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BIOGRAPHIE

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Pouvoir éveiller, réveiller et révéler des émotions quelles qu'elles soient par le biais d'un visuel photographique, a toujours été pour moi une véritable passion.

Une photo est artistique quand elle a une âme, quand elle crée des émotions. L'art s'adresse principalement aux sens et aux émotions, tout en s'adressant aussi à l'intelligence pour révéler le sens de l'émotion.

Une photo, comme n'importe quelle œuvre artistique, n'est pas obligatoirement "belle" au même titre que ne l'est une émotion ou une âme.

L'art peut donc être contrariant et déséquilibrant. Rappelons nous qu'avancer nécessite d'accepter d'être en déséquilibre. "La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre." prétendait Einstein.

Tout photographe est naturellement un grand "marcheur", dans les deux sens du mot.

​Ted Grand écrivait : "Quand vous photographiez les gens en couleur, vous photographiez leurs vêtements; mais quand vous les photographiez en noir et blanc, vous photographiez leur âme." Ceci n'est pas une règle, car l'art doit savoir dépasser les règles, même s'il est recommandé de "travailler selon les règles de l'art" !

 

S'imposer des règles c'est aussi se figer. Donc ne plus avancer.

Toutes les choses importantes sont paradoxales; la vie, le temps, l'amour, la vérité, et l'art; comme le sont l'âme humaine et ses émotions.  Pour exemple, toute graine porteuse de vie qui, en automne et en hiver, meure et pourrit pour mieux renaître à chaque printemps. La vie est donc paradoxale en s'associant à la mort.

Ces principes antinomiques semblent être en mouvement perpétuel. Qui peut contester que la vie, le temps, l'amour et la vérité sont figées ? Si ces éléments matériels ou immatériels se figent, ils meurent. Il ne me semble pas que l'on puisse, ou plus exactement que l'on doivent les figer. Ai-je donc raison de chercher à les figer par la photographie ? Je ne sais pas…Ou pas encore.

Car quoi de plus figée qu'une image, me soufflerez vous; nouveau paradoxe ?

Il a été reproché un jour au philosophe Louis Evely, d'écrire peu.

Ce à quoi il a répondu : "Quand j'écris, je me bloque, je m'immobilise".

Ces réflexions nous invitent à toujours être dans ce besoin de marcher, de révéler, de se révéler, de se réveiller chaque jour. De marcher ou d’enfourcher une bicyclette. Elles nous  aident à nous réinventer, à ré enchanter notre vie et celles des autres, à chaque instant, en recherchant la "bonne" optique, le "bon" réglage; même si ceux-ci ne sont pas parfaits et qu'ils produisent un résultat flou.

Je vous souhaite de vivre des émotions bonnes ou mauvaises, agréables ou désagréables, en "visuolisant" mes "œuvres", traitées en noir et blanc ou en couleur, en ombres et lumières ou en clair obscur, en images nettes, floues ou imprécises.

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